Comment réduire le risque d’une maladie cardiovascuaire ?

Partager sur :

INTRODUCTION

En 2022, les maladies cardio-neurovasculaires et leurs facteurs sont devenus la deuxième cause de mortalité en France et la première dans le monde. En chiffre, 140.000 décès en France et 19,8 millions dans le monde au cours de l’année 2022, ces pathologies sont responsables de plus d’un million d’hospitalisations en France (1,2 million) chez les adultes chaque année.

Soit environ 1 décès sur 5. Un chiffre impressionnant, touchant autant les femmes que les hommes. Comment se protéger de ces maladies ? C’est une bonne question, mais tout d’abord. Il faut identifier clairement l’origine et la définition exacte de ces risques pour mieux y résister.

Le risque d’une maladie cardiovasculaire est très élevé aujourd’hui, bien plus que par le passé dû aux mauvaises d’habitudes qui ont tendances a durer et rester ancré dans nos vies.

Qu’est-ce que c’est une maladie cardiovasculaire ?

Les maladies cardiovasculaires (MCV) désignent l’ensemble des affections qui touchent le cœur et les vaisseaux sanguins comme les artères, veines et capillaires.
Elles résultent souvent d’un rétrécissement, d’un durcissement ou d’un blocage des artères, mais peuvent aussi être liées à des anomalies structurelles, électriques ou fonctionnelles du cœur.

Selon l’OMS, les maladies cardiovasculaires sont un groupe de troubles du cœur et des vaisseaux sanguins comprenant :

  • la maladie coronarienne (atteinte des vaisseaux qui irriguent le cœur),
  • les maladies cérébrovasculaires (atteinte des vaisseaux qui irriguent le cerveau),
  • les cardiopathies rhumatismales (lésions des valves cardiaques causées par le rhumatisme articulaire aigu),
  • Et d’autres affections comme l’insuffisance cardiaque, les cardiomyopathies ou les troubles du rythme.

Qu’est-ce que c’est un risque cardiovasculaire ?

L’OMS et les sociétés de cardiologie définissent un risque cardiovasculaire comme ceci :

Le risque cardiovasculaire correspond à la probabilité qu’un individu développe, dans une période donnée généralement 5 à 10 ans, une maladie cardiovasculaire majeure, notamment un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral, une artériopathie périphérique ou une insuffisance cardiaque. En fonction de la combinaison et de l’intensité de ses facteurs de risque connus.

L’évaluation du risque cardiovasculaire repose sur l’identification de ces facteurs non modifiables et modifiables et peut être exprimée en pourcentage ou en catégories (faible, modéré, élevé, très élevé). Il existe deux catégories de facteurs qui favorisent le développement de risques cardiovasculaires.

facteurs de risque cardiovasculaire

Agir dès maintenant pour réduire le risque

Les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) restent les principales causes de décès dans le monde. Heureusement, beaucoup de facteurs de risque peuvent être contrôlés au quotidien.

Prévenir le risque d’une maladie cardiovasculaire, ce que vous pouvez faire

Les comportements à surveiller au quotidien :
Une alimentation déséquilibrée, le manque d’activité physique, le tabac et l’alcool sont les principaux facteurs de risque. À cela, s’ajoute la pollution de l’air, un facteur environnemental important. Ces habitudes peuvent entraîner de l’hypertension, un excès de sucre ou de lipides dans le sang, ainsi qu’un surpoids ou de l’obésité. Ces signes indiquent un risque accru d’infarctus, d’AVC ou d’insuffisance cardiaque.

Ce que vous pouvez faire dès maintenant pour empêcher le risque d’apparaître

Arrêter de fumer. Les bénéfices cardiovasculaires sont visibles dès les premières semaines.

Réduire sa consommation de sel et de gras. Réduire le sel dans les plats permet d’éviter beaucoup le risque d’athérosclérose, le fait d’un rétrécissement des artères, bouchant ainsi ces dernières.

Manger plus de fruits et de légumes. Beaucoup de recettes de légumes ou de fruits faciles à préparer sont disponibles sur de nombreux sites web.

Pratiquer une activité physique régulière. Par exemple, commencer avec une petite activité : 15-20 minutes de marche, de vélo ou de natation par jour.

Modérer la consommation d’alcool. Pour commencer, maximum 2 verres standards par jour, et pas tous les jours.

Réduire le stress du quotidien en privé et dans la vie professionnelle est essentiel pour rester en bonne santé, cela n’impacte pas que le développement du risque cardiovasculaire. De ce fait, la méditation, la respiration profonde, le yoga et un sommeil réparateur (7 à 8 h/nuit) sont de bons moyens de lutter contre le risque de maladies.

Adopter ces habitudes réduit significativement le risque cardiovasculaire. Les politiques de santé et les environnements favorables comme les espaces pour marcher et une alimentation saine rendent ces choix plus faciles au quotidien. Il est également important d’entretenir son « mental » avec ces gestes.

En effet, une expression illustre cette dualité à entretenir : « Un esprit sain dans un corps sain« . La santé mental est importante, elle impacte directement sur la santé générale du corps. Limiter le stress et l’anxiété permet de réduire le risque cardiovasculaire et l’arrivée d’autres maladies.

Les facteurs plus larges :certaines causes des maladies cardiovasculaires sont liées à des évolutions sociales et économiques : mondialisation, urbanisation, vieillissement de la population, mais aussi la pauvreté, le stress ou l’hérédité.

Le rôle du suivi médical :pour ceux qui souffrent déjà d’hypertension, de diabète ou d’un excès de cholestérol, un traitement adapté est essentiel pour prévenir les complications graves comme l’infarctus ou l’AVC. Mais aussi, vous pouvez faire appel à votre médecin traitant qui évaluera votre risque cardiovasculaire et vous donnera les conseils hygièno-diététiques qui permettent de le réduire. Lorsque ces mesures sont insuffisantes, il vous prescrit un traitement complémentaire.

LES SIGNES de l’infarctus

L’infarctus fait partie de ces maladies du cœur communes que peut subir une personne durant sa vie. Un infarctus, souvent appelé crise cardiaque, est une urgence médicale grave qui survient lorsque le flux sanguin vers une partie du muscle cardiaque est soudainement bloqué. Sans oxygène, les cellules du muscle cardiaque commencent à mourir en quelques minutes. Malgré son aspect terrible, il existe des signes qui permettent d’anticiper l’arrivé d’un infarctus.

l’apparition futur d’un infarctus, comment l’empêcher ?

Tout d’abord, l‘infarctus n’apparaît pas avec les même symptômes selon le sexe biologique. En effet, chez les hommes, en grande partie, la douleur apparaît sous forme d’étau dans la poitrine, qui irradie dans l’épaule. chez les femmes, la douleur est souvent plus inhabituelle et précédée de signes plus imprécis : une sensation d’épuisement ou de grande fatigue, un essoufflement à l’effort, une pression brutale dans la poitrine, des symptômes digestifs récurrents comme des nausées, une gêne ou une brûlure gastrique.

Il est également essentiel de se tenir informé sur les antécédents de sa famille. Ce détail peut être important, car comme dit plus haut dans l’article. Un parent ayant eu un infarctus a des chances de transmettre une pathologie cardiaque à ses enfants.

Pourquoi agir dès maintenant ?

Les maladies cardiovasculaires sont souvent silencieuses jusqu’à l’accident.

La prévention cardiovasculaire repose sur des gestes simples mais constants : manger équilibré, rester actif, arrêter le tabac, limiter l’alcool et surveiller sa santé.

Protéger son cœur, c’est aussi protéger son cerveau, ses artères et sa vitalité pour les années à venir. Plus tôt, vous commencerez ces gestes simples, plus vous réduisez considérablement le risque d’un jour voir une crise cardiovasculaire apparaître.

Illustration blog prévention cardiovasculaire

Laisser un commentaire